Huit mois pour créer l’offre et deux levées de fonds totalisant près de 12 millions d’euros (auprès d’Alven Capital et Valar Ventures, le fonds de Peter Thiel, ex-PayPal), Qonto est un Ovni (dans le bon sens du terme) parmi toutes ces Fintechs, puisqu’elle s’adresse aux jeunes startups, aux indépendants et au PME.
La création d’entreprise est un marché en pleine expansion, surtout si on prend en compte le fait que de plus en plus d’auto-entreprise se créent chaque année.
Tous les jeunes entrepreneurs vous le diront, ils sont souvent bridées par des budgets limités et mal accueillies par les banques classiques.
Qonto joue la carte de l’innovation en termes d’usage et de fonctionnalités pour attirer les attirer, mais pas uniquement.
Une offre simplifiée allant de 9€ HT à 99€ (les indépendants paient 9 euros (hors taxe) par mois, les TPE, 29 euros et les plus grandes équipes, 99 euros avec 5 cartes physiques et 500 virements par mois).
La promesse de Qonto est de simplifier au maximum la banque pour les entreprises. Les fondateurs qualifient eux-mêmes leur projet comme étant le N26 ou le compte Nickel des Pro, puisque comme ces Néo-banques, Qonto ne propose pas de découvert autorisé et s’adresse à une clientèle délaissée par les banques historiques.
Parmi les fonctionnalités innovantes proposées par Qonto, un outil de gestion des notes de frais qui sont souvent un véritable cauchemar à gérer pour tous les jeunes entrepreneurs.
Pour le moment, Qonto a séduit en six mois et principalement grâce au bouche-à-oreille, plus de 2.500 clients : des TPE, des sociétés de services, cabinets de consultants, d’architectes, et des startups, profils urbains moins de 35 ans.
Le secteur des Fintechs est un des plus prolifiques de ces dernières années avec la création d’un nombre incalculable de startups, dans plusieurs activités innovantes ou insolites, qui pour la majorité, ont été créées pour améliorer notre quotidien ou répondre à des besoins qui n’avaient pas trouvé de solution auparavant.
L’objectif de ces jeunes pouces est de faire bouger les lignes, qui sont restées trop longtemps immobiles.
Les acteurs historiques du marché (les banques) ont une capacité à l’innovation très longue et limitée, due à des systèmes d’information difficilement évolutif et une réglementation, parfois trop contraignante/protectrice.
Prendre le risque de créer une révolution sur un marché ultra-rémunérateur, mais également, ultra-concurrentiel, était un risque que personne n’a réellement souhaité prendre.
Voici dix exemples parmi les Fintechs qui ont osé s’attaquer aux acteurs historiques et qui vont continuer à changer nos habitudes de consommations et d’investissement en 2018 :
ORANGE BANK : La banque 100% mobile par Orange
Après le rachat de Groupama Banque en 2016 (65%), nous étions dans l’attente du lancement de ce nouveau projet lancé par le premier opérateur français.
500 millions d’euros d’investissement sur les 10 prochaines années et un objectif ambitieux de séduire 400 000 utilisateurs dès la première année, puis deux millions dans les dix années à venir. Pour le moment, une communication faite par le groupe, parle de 30 000 clients, 10 jours après son lancement.
Le principal concurrent actuel d’Orange, en dehors des grandes banques en ligne françaises est la jeune néobanque allemande N26, qui a passé le cap des 500 000 clients dans les 17 pays européens dans lesquels elle opère.
En France depuis janvier 2017, la néobanque revendique 100 000 utilisateurs dans l’Hexagone, où elle engrange 3 000 nouveaux clients chaque semaine.
Pour rattraper son retard, Orange Bank doit encore réaliser quelques réglages techniques, améliorer son offre en terme d’expérience client, et ajouter d’autres fonctionnalités pour ses utilisateurs.
Hush : La première banque qui facilite l’initiation aux cryptomonnaies
Il y a quelques mois, j’ai découvert avec beaucoup d’enthousiasme et de surprise cette jeune pousse de la planète fintech sur internet en consultant le profil de son fondateur Eric CHARPENTIER, plus connu pour avoir lancé le service Payname devenu Mornig et repris par la Banque EDEL (Groupe E.LECLERC).
L’entrepreneur, aguerri du domaine, a souhaité avancer en « silence » et en toute humilité pour son nouveau projet et se démarque par la création d’une expérience utilisateur unique et innovante sous forme de jeu, que je vous invite à découvrir.
Cette jeune neobanque vient faire de l’ombre à des institutions bien en place et compte bien profiter de l’essor des cryptomonnaies pour tirer son épingle du jeu.
En effet, en plus d’une banque 100% mobile, le serial entrepreneur propose d’acheter des « Token Ush » et réalise actuellement une ICO (Initial Coin Offering – Méthode de levée de fonds, fonctionnant via l’émission d’actifs numériques échangeables contre des cryptomonnaies durant la phase de démarrage d’un projet).
J’admets faire parti des sceptiques concernant les cryptomonnaies, certainement par manque d’expertise, mais je suis très curieux de voir comment ce beau projet évoluera dans le temps.
DEPOPASS : Le chèque de banque digital pour faciliter et sécuriser l’achat ou la vente de votre véhicule
Cette jeune startup fondée par Vincent Deumier et Romain Stutzmann a réussi le pari fou d’obtenir un ambassadeur de choix, puisque ce n’est pas moins que Denis Brogniart présentateur vedette de l’émission Automoto sur TF1 qui nous explique être un utilisateur de cette nouvelle solution de paiement, qui va remplacer à terme le chèque de banque devenu obsolète, dans une ère ou le digital est devenu indispensable.
Le deuxième challenge réussi avec succès, a été de convaincre la banque BPCE de les financer et au site de petites annonces de vente de voitures LA CENTRALE d’en devenir un véritable acteur, en devenant actionnaire de l’entité.
Enfin, les utilisateurs de la solution semblent conquis, puisque la note attribuée sur Trust Pilot est de 9,7/10.
Une solution disruptive à suivre avec attention.
Crédit.fr : Faciliter le financement des TPE / PME grâce au Crowdfunding
Financer sa TPE/PME n’est jamais chose facile et grâce à Crédit.fr, une solution alternative au crédit bancaire classique, il est possible depuis quelques années, de se faire financer par des particuliers ou des professionnels en toute simplicité.
En effet, Crédit.fr s’engage à répondre aux dirigeants d’entreprises sous 48H à condition que le dossier déposé soit complet.
Pour le particulier lambda, c’est une occasion de pouvoir participer à l’économie réelle en prêtant de l’argent à des porteurs de projets, mais également de réaliser un bénéfice pouvant aller jusqu’à 8,80% (voir conditions sur le site) du montant prêté.
L’avantage en tant que prêteur est que vous pouvez financer des projets à partir de 100€ (moins de risque) et autant d’entreprises que vous le souhaitez, sans aucun frais.
La plateforme de financement participatif au 15 000 prêteurs créée par Truffle Capital et dirigée par Thomas de Bourayne a passé un pallier en 2017.
Ainsi, après avoir financer plus de 300 projets pour un montant de plus de 20 millions d’euros, elle a été rachetée 12 millions d’euros par Tikehau Capital, qui gère directement ou indirectement 10,3 milliards d’euros d’actifs et dispose de 1,5 milliard d’euros en fonds propre.
Une manière de rassurer encore un peu plus les investisseurs en herbe et les TPE/PME qui peuvent désormais emprunter jusqu’à 2 500 000€ sur le site.
PayTop : La première carte multi-devises en France revient avec une nouvelle offre en 2018
Après un premier lancement en 2014 de sa carte multi-devises comportant 3 devises dédiée aux voyageurs, PayTop revient en 2018 avec une nouvelle carte comportant 6 devises interchangeables.
L’objectif principal de PayTop est de rendre le paiement « sans frontière » et de vous permettre de faire voyager ou de voyager avec votre argent en toute tranquillité et sans frais caché.
Pour cela, en plus de la carte multi-devises, PayTop propose un service de transfert d’argent en ligne vers plus de 100 destinations, de la vente de devises en ligne avec livraison à domicile, un compte de paiement pour effectuer des virements à l’international et un service d’envoi de crédit de communication vers l’international.
En 2017, PayTop a dépassé les 50 000 clients, remporté le concours élu service client de l’année 2017 dans la catégorie moyens de paiement et transfert d’argent, et opéré quelques changements stratégiques important en créant une offre en marque blanche dédiée aux établissements financiers.
Compte Nickel : Le compte de paiement, sans banque, sans découvert et sans crédit, ouvert à tous.
L’établissement de paiement agréé par l’ACPR créé par Hugues le Bret il y a 4 ans, a complétement changé le visage du monde bancaire.
En effet, Un compte sans découvert autorisé et sans justification de ressource, une carte de paiement à débit immédiat et pas de crédit, le tout, en vente chez les buralistes, c’est le pari que s’est lancé le Compte Nickel pour conquérir les personnes à faible revenu, interdit bancaire, ou tout simplement, ceux qui souhaitaient maitriser leur budget.
Plus de 790 000 clients plus tard et un rachat par la BNP PARIBAS à plus de 95% de son capital, pour un montant non dévoilé, mais qui pourrait dépasser 200 millions d’euros, selon Le Monde, soit 10 fois le chiffre d’affaires réalisé l’an passé.
Pour terminer de décourager les plus sceptiques, la jeune Fintech est désormais rentable depuis septembre dernier. L’objectif en 2018 est d’atteindre 5.000 points de vente, contre 2.787 aujourd’hui (sur 25.000 bureaux de tabac en France).
Le million de clients est prévu pour l’été 2018.
Werepo : Le premier prêteur sur gage digital.
En octobre dernier, lors du dernier salon Fintech à Bordeaux, j’ai découvert pendant le concours de pitch cette jeune startup en cours de création et son fondateur Christian Kamtchueng.
Christian est un entrepreneur déterminé et dynamique qui a été, à mon avis, le plus marquant de cette après-midi de pitch.
Pour revenir à son projet, le concept est simple et efficace. Permettre à des particuliers de financer d’autres particuliers avec pour garantie, un objet dont ils n’ont pas besoin.
C’est un peu le prêteur sur gage digitalisé. C’est un nouveau moyen d’investir et d’emprunter de l’argent 100% en ligne.
Le projet est toujours en cours de lancement et je vous invite à vous rendre sur le site pour plus d’informations.
Quanto : Le compte pro 100% en ligne dédié aux startups, indépendants et PME
Huit mois pour créer l’offre et deux levées de fonds totalisant près de 12 millions d’euros (auprès d’Alven Capital et Valar Ventures, le fonds de Peter Thiel, ex-PayPal), Qonto est un Ovni (dans le bon sens du terme) parmi toutes ces Fintechs, puisqu’elle s’adresse aux jeunes startups, aux indépendants et au PME.
La création d’entreprise est un marché en pleine expansion, surtout si on prend en compte le fait que de plus en plus d’auto-entreprise se créent chaque année.
Tous les jeunes entrepreneurs vous le diront, ils sont souvent bridées par des budgets limités et mal accueillies par les banques classiques.
Qonto joue la carte de l’innovation en termes d’usage et de fonctionnalités pour attirer les attirer, mais pas uniquement.
Une offre simplifiée allant de 9€ HT à 99€ (les indépendants paient 9 euros (hors taxe) par mois, les TPE, 29 euros et les plus grandes équipes, 99 euros avec 5 cartes physiques et 500 virements par mois).
La promesse de Qonto est de simplifier au maximum la banque pour les entreprises. Les fondateurs qualifient eux-mêmes leur projet comme étant le N26 ou le compte Nickel des Pro, puisque comme ces Néo-banques, Qonto ne propose pas de découvert autorisé et s’adresse à une clientèle délaissée par les banques historiques.
Parmi les fonctionnalités innovantes proposées par Qonto, un outil de gestion des notes de frais qui sont souvent un véritable cauchemar à gérer pour tous les jeunes entrepreneurs.
Pour le moment, Qonto a séduit en six mois et principalement grâce au bouche-à-oreille, plus de 2.500 clients : des TPE, des sociétés de services, cabinets de consultants, d’architectes, et des startups, profils urbains moins de 35 ans.
PIM : Le paiement mobile solidaire